Le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir s’est réjoui de la décision des autorités pénitentiaires de placer le détenu politique palestinien, Marwan al-Barghouti, en isolement cellulaire.
Surnommé “le Mandela palestinien”, Marwan al-Barghouti a été arrêté en 2002 et condamné à cinq peines de prison à vie.
"Je suis heureux que les services de sécurité israéliens mettent en œuvre ma politique très claire à l'égard des terroristes dans les prisons", a déclaré le ministre d’extrême droite israélienne sur X.
M. Barghouti avait été transféré de la prison d'Ofer, en Cisjordanie occupée, par l'administration pénitentiaire israélienne qui affirme avoir été informée d’une tentative de "soulèvement", sans donner de détails sur la prison dans laquelle il avait été placé.
Leader charismatique de la première et la seconde intifada, M. Barghouti, 64 ans, est membre du comité central du mouvement Fatah.
Mais par-dessus tout, M. Barghouti est pressenti comme successeur éventuel du président Mahmoud Abbas à la tête de l'Autorité palestinienne basée à Ramallah.
Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth avait rapporté que le Hamas a exigé la libération de trois hauts dirigeants palestiniens dans tout accord d'échange de prisonniers avec Israël : Marwan al-Barghouti, Ahmad Saadat et Abdullah Barghouti.
M. Barghouti, 64 ans, est de loin le plus populaire dans les sondages d'opinion palestiniens, et "peut changer le visage de l'Autorité palestinienne", écrit le journal.
Saadat, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), avait été arrêté en 2008 et condamné à 30 ans de prison pour l'assassinat du ministre israélien du tourisme, Rehavam Ze'evi, en 2001.
Abdullah Barghouti, l'un des principaux dirigeants du Hamas, a été condamné à plusieurs peines de prison à vie pour une série d'attentats contre des Israéliens.
Israël a refusé d'inclure les trois dirigeants dans un précédent accord d'échange de prisonniers avec le Hamas en 2011, qui a permis la libération du soldat israélien Gilad Shalit en échange de plus de 1 000 détenus palestiniens.
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