Une douzaine de colons israéliens qui sévissent par la violence en Cisjordanie occupée par Israël, subissent déjà les sanctions de l’Espagne.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarez, a déclaré, dans un discours devant la commission mixte de la Chambre des représentants espagnole, que le gouvernement avait commencé à imposer des sanctions à “un premier groupe de 12 colons violents“.
Pour le ministre espagnol, "(...) le silence et l'inaction jouent toujours contre les victimes".
José Manuel Albarez dans son allocution, a appelé à soutenir les décisions de la Cour internationale de Justice, demandant à Israël de s'abstenir de toute mesure susceptible de favoriser le génocide contre les Palestiniens. Il a, en outre, invité Tel Aviv à se conformer à ces décisions temporaires.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a également exhorté les pays donateurs à continuer de financer l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), actuellement fragilisé par le gel des financements de plusieurs pays donateurs.
Avant l’Espagne, on se souvient que le président américain, Joe Biden, avait signé le 1ᵉʳ février dernier, un nouveau décret présidentiel portant imposition de sanctions aux colons israéliens qui attaquent des Palestiniens en Cisjordanie occupée, ainsi que l’inscription sur la liste noire américaine de quatre d'entre eux.
Dans la foulée, le Royaume-Uni a aussi sanctionné quatre “colons extrémistes”.
