Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas / Photo: AA (AA)

Israël a interpellé lundi la sœur d'Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, à son domicile dans le Néguev, sous prétexte de “sympathie pour le mouvement et incitation à la violence".

La Société de radiodiffusion publique israélienne (KAN) a rapporté que la police et le Service général de sécurité (Shin Bet) ont interpellé Sabah Abdel Salam "pour des soupçons de liens avec des militants du mouvement Hamas, de sympathie pour le mouvement et d'incitation à la violence".

La KAN a indiqué que Sabah Abdel Salam (57 ans) est une habitante de la ville de Tel al-Saba dans le Néguev (sud).

La même source a affirmé que "des documents, des moyens de communication et des téléphones portables ont été trouvés chez elle, en plus d'autres effets personnels indiquant des soupçons selon lesquels elle aurait commis de graves violations de la sécurité".

De son côté, la police a indiqué par voie de communiqué que "le domicile d'une suspecte de 57 ans, proche d'un membre éminent de l'organisation terroriste Hamas et habitante de Tel Al-Saba, a été perquisitionné ce matin", sans révéler de détails à propos de la suspecte.

Elle a précisé que la suspecte "a été arrêtée pour enquête", indiquant que "sur la base des éléments de preuve, elle sera traduite en justice pour demander une prolongation de sa garde à vue", sans préciser de date pour cette procédure.

Les sœurs de Haniyeh, Sabah et Laila, sont mariées à des Palestiniens résidents du Néguev depuis de nombreuses années, selon la même source.

Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part du Hamas sur cette interpellation.

Cette interpellation survient sur fond d'opérations militaires meurtrières menées par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, dont la plupart sont des femmes et des enfants, causant aussi une catastrophe humanitaire et d'énormes destructions des infrastructures, qui ont valu à Tel-Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice pour "génocide".

TRT Français et agences