Guerre en Ukraine, énergie et sécurité au menu de la rencontre Macron-Morawiecki (Reuters)

Le président français Emmanuel Macron et le chef du gouvernement polonais Mateusz Morawiecki vont aborder plusieurs sujets importants dont la guerre en Ukraine, la question énergétique et la sécurité européenne, au cours de leur entretien ce lundi, ont-ils fait savoir au cours d’un point presse depuis l’Elysée.

“Nos échanges de ce jour porteront évidemment sur la guerre en Ukraine et sur notre détermination commune à soutenir l’Ukraine pleinement, aussi longtemps que cela sera nécessaire”, a affirmé le chef de l’État en préambule de sa déclaration.

Il a également salué “le rôle” de la Pologne et “la générosité du peuple polonais qui a été à l’avant-poste du soutien aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens en accueillant un très grand nombre de ces ressortissants”.

“Dans l’immédiat, la situation autour de la centrale de Zaporijia est évidemment ce qui nous préoccupe le plus” a poursuivi Emmanuel Macron, qui assure avoir comme priorité “la sûreté et la sécurité nucléaires”.

“La souveraineté de l’Ukraine sur cette centrale ne doit pas être contestée” et il est important de “la défendre”, a-t-il plaidé.

Au cours de l’entretien entre les deux dirigeants, seront également évoquées “les conséquences de cette guerre”.

Le président français plaide par ailleurs pour rester “unis en vue d’écarter toute menace militaire sur le flan oriental de l’Union européenne et de l’OTAN”.

“L’inflation, les prix de l’énergie, la sécurité d’approvisionnement en gaz et les prix de l’électricité” seront aussi au programme des discussions entre Macron et Morawiecki.

Emmanuel Macron a également déclaré que la France et la Pologne se battent “depuis plusieurs mois pour renforcer la souveraineté énergétique et réformer en profondeur le marché de l’électricité”.

De son côté, le chef du gouvernement polonais a indiqué vouloir “élargir la coopération franco-polonaise” et augmenter “la capacité européenne de défense au sein de l’ONU et de l’UE”.

“Avec la France, nous réfléchissons au renforcement des capacités de défense de l'Europe. Aujourd'hui, la guerre en Ukraine n'est ni proche de sa fin, ni même d'un début de cette fin. Par conséquent, notre réponse doit être patiente et équilibrée, mais aussi décisive” a-t-il poursuivi, avant d’estimer que “plus l'Europe sera sûre, mieux elle se développera”.

AA