Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abdulrahman al-Than / Photo: AA (AA)

Alors que la guerre d’Israël contre les Palestiniens s’intensifie 45 jours après le début des hostilités, les négociations peinent à avancer.

Dimanche, le Qatar qui mène la médiation en vue de la libération des 240 otages encore détenus par le Hamas, a souligné qu’il ne restait que des obstacles “très mineurs “, notamment “ logistiques ” et “ pratiques ” en vue d’un accord sur les échanges d'otages mais sans fournir de calendrier.

Jon Finer, l’adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, assurait sur NBC que l’accord était “ plus proche que jamais “ et incluait la libération de “ plusieurs dizaines ” d’otages contre une “ période prolongée de pause, plusieurs jours ” dans les combats.

Ce lundi, c'est toujours le statu quo qui prévaut. Il n’y a pas toujours d’accord.

Izzat Muhammad Al-Rishq, membre du comité politique du Hamas avait affirmé dimanche sur Telegram qu’” il n’y a aucune vérité dans ce que certains médias ont rapporté (attribué à des sources au sein du Hamas) sur un accord d’échange des otages qui aurait lieu à partir de lundi “.

L’hypothétique deal tel que révélé par le Washington Post, prévoyait l’interruption des combats pour au moins cinq jours par toutes les parties et la libération de cinquante otages, des femmes et des enfants en priorité.

L’objectif de cette interruption des combats était de ravitailler suffisamment Gaza, sous le coup de la famine, de la soif et des épidémies.

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Pour le moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se montre toujours inflexible. Il a récemment affirmé: " Israël poursuivra sa guerre dans la bande de Gaza jusqu'à ce que les objectifs fixés par l'armée soient atteints. Il n'y a pas d'alternative à cela " et que que " le but de la guerre est d'éliminer le mouvement Hamas ".

Toutefois, le nombre croissant de victimes civiles- 12 000 d’après le bilan du ministre de la Santé du Hamas - et les clameurs de protestation dans le monde, accentuent la pression sur le premier ministre israélien.

Il en est de même des manifestations insistantes d’israéliens exigeant la libération des otages détenus par le Hamas.

TRT Français et agences