Des réfugiés se sont installés dans la cour d'une école de l' UNRWA près du camp de Jabalya au Nord de Gaza  / Photo: Reuters (Reuters)

En janvier dernier, plusieurs pays dont la France, les États-Unis et la Grande Bretagne ont suspendu leur financement de l’agence onusienne après qu’Israël a accusé l’UNRWA qui compte 13 000 employés dans la bande de Gaza de collaborer avec le Hamas.

En raison du nombre du nombre important de victimes civiles et de la famine qui sévit à cause du blocus sur l’aide humanitaire imposé par Israël, notamment dans le Nord de l’enclave palestinienne, certains pays ont commencé à revoir la suspension de leur soutien à l’UNRWA comme la Suède, l’Australie, le Canada et l’Espagne.

En début de semaine, Philippe Lazzarini, le patron de l'agence, assurait que grâce à la reprise des dons, l’organisation pourrait fonctionner jusqu’en mai prochain. L’UNRWA était au bord du gouffre d’autant qu’elle doit assurer depuis octobre l’aide et les soins d’urgence de plus d’un million de Gazaouis déplacés par les bombardements.

En 2023, la France a versé 60 millions d’euros à l’UNRWA.

L’agence gère depuis 1949 les camps de réfugiés palestiniens en Syrie, au Liban, en Jordanie et à Gaza qui compte 1,7 millions de réfugiés sur une population de 2,3 millions de personnes. Elle y gère l’aide sociale, les écoles et les centres de soins.

TRT Français et agences