Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Jérusalem-Ouest, accusant Netanyahu d'être responsable de la crise d'otages / Photo: AFP / Photo: Reuters (Reuters)

"Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs (...) Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques", a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d'une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

Les négociations en vue d'un accord ont connu "des hauts et des bas au cours des dernières semaines. Je pense que je suis désormais plus confiant dans le fait que nous sommes suffisamment proches pour parvenir à un accord qui permettra à ces gens (les otages) de rentrer chez eux en toute sécurité", a-t-il ajouté.

Le Qatar a contribué à l'organisation de pourparlers visant à libérer une partie des quelque 220 otages en échange d'un cessez-le-feu temporaire dans la guerre de Gaza.

Samedi soir, le ministère de la Santé à Gaza a annoncé que 12.300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, dont plus de 5.000 enfants. Côté israélien, 1.200 personnes ont été tuées. Selon les autorités israéliennes environ 240 personnes ont été prises en otages par le Hamas.

Plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, selon l'ONU. La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et tentent de survivre dans le froid qui s'installe.Mais des frappes ont également lieu dans le sud de la bande de Gaza. Dans la nuit de vendredi à samedi, un bombardement a ainsi fait 26 morts dans la ville de Khan Younès, d'après le directeur de l'hôpital Nasser.

Agences