Le consulat iranien à Damas a été totalement détruit, l'ambassade située à côté a été peu touchée. / Photo: AP (AP)

L’information est à la Une de tous les journaux ce mardi matin. Le consulat iranien a été détruit à Damas. Il n’en reste plus rien. Tous les yeux sont tournés vers Israël qui ne commente jamais ce genre d'opérations, mais ce type de frappe est clairement une stratégie habituelle du pays. Israël a multiplié les frappes au Liban et en Syrie depuis le 7 Octobre 2023 pour essayer d’affaiblir le Hamas et le Hezbollah qui lancent régulièrement des roquettes sur le Nord d’Israël. Enfin, la semaine dernière le commandement militaire israélien a menacé de lancer des opérations plus vastes pour faire cesser les tirs de roquettes sur le Nord du pays.

Sur les ondes d'une radio militaire israélienne, il a été souligné que "ce n'est pas l'ambassade iranienne, mais plutôt un bâtiment voisin servant de quartier général militaire du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique qui a été bombardé à Damas."

Le président iranien a réagi ce mardi avec fermeté. “Cette frappe ne restera pas sans réponse” a déclaré Ebrahim Raisi selon l’agence Tasnim. Le Hezbollah a réagi dans le même sens. Il a annoncé que cette frappe serait “punie”. Le ministère des Affaires étrangères russe appelle Israël à cesser ses “frappes provocatrices” en Syrie. Le Conseil de sécurité de l’ONU à New York va se réunir d’urgence ce mardi à la demande de la Russie.

Doit-on craindre un embrasement ? Le contexte le fait craindre : Israël ne respecte pas la décision du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le cessez-le-feu à Gaza et le pays, concomitamment, multiplie les frappes au Sud Liban et en Syrie. Avec, cette fois-ci, une provocation supplémentaire en ciblant un bâtiment diplomatique en plein cœur de la capitale syrienne. C’est le message que le gouvernement Netanyahou veut faire passer. Pour l’instant, Washington n’a pas commenté la destruction du consulat iranien à Damas

TRT Français et agences