“Au premier semestre, nous avons réussi à expulser 9 850 personnes, à peu près." (AFP)

“La France est généreuse et accueille à bras ouverts. Le bon sens, c’est de respecter les règles de la République, sinon on s’en va” a-t-il déclaré mardi dans une interview à BFMTV.

S’agissant des critiques qui pointent une proximité idéologique en la matière avec l’extrême-droite, Gérald Darmanin rejette “le comportement de Marine Le Pen qui dit que les étrangers sont mauvais par nature” mais considère avoir une posture “de bon sens”.

“Je parle à tous les Français. Quand Marine Le Pen fait 42%, j’assume de parler aux électeurs. Sinon, on aura un ou une populiste qui gagne la prochaine présidentielle” a-t-il poursuivi.

Évoquant un chiffre de "9 850 expulsions" diligentées depuis janvier, le ministre de l’Intérieur se réjouit d’avoir réussi “25% d’expulsions supplémentaires” dont 50% en direction de “la Tunisie, l’Algérie et le Maroc”.

“Au premier semestre, nous avons réussi à expulser 9 850 personnes, à peu près. Il y a 20 000 personnes dans ce semestre que nous n'avons pas réussi à expulser” a-t-il fait savoir.

Il affirme néanmoins avoir une ligne rouge concernant les ressortissants syriens et afghans, qu’il ne souhaite pas expulser en raison du contexte politique dans leur pays.

Dans l’hypothèse où ces ressortissants seraient mis en cause pour des délits, Gérald Darmanin assure qu’ils feront “leur peine de prison en France” et seront ensuite “surveillés” mais en aucun cas expulsés vers des pays en guerre.

AA