Manifestation en solidarité avec les Palestiniens à Paris / Photo: AA (AA)

La coordination citoyenne Urgence Palestine a organisé un rassemblement intitulé "Stop au génocide" dans le centre de la capitale française. À 13 heures (UTC+1), les participants, réunis pour la "Marche pour la Palestine", se sont lancés dans une démarche symbolique. Dans leurs déclarations au cours de la marche de protestation, les organisateurs ont précisé leur objectif : marcher du 20 janvier au 1ᵉʳ février jusqu'au Conseil européen à Bruxelles "pour exiger l'arrêt du génocide en Palestine".

Cette initiative citoyenne a cherché à attirer l'attention internationale sur les bombardements incessants d'Israël contre la population de la bande de Gaza. Les organisateurs ont insisté sur le caractère pacifique de leur marche, visant à renforcer la solidarité envers le peuple palestinien. "Cette marche est notre manière de réclamer justice et paix", ont-ils affirmé. Le rassemblement a bénéficié du soutien de diverses organisations et associations, partageant les préoccupations liées à la situation en Palestine.

L'événement vise également à sensibiliser les institutions internationales, notamment l'Union européenne, sur la nécessité d'une réponse plus ferme. Les marcheurs espient que leur parcours jusqu'à Bruxelles augmentera la prise de conscience des décideurs européens sur la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza ainsi que sur les enjeux pour l'avenir d'un État palestinien.

Le cortège de soutien à Gaza et à la Cisjordanie a, d’ores et déjà, appelé à un cessez-le-feu total et permanent en Palestine, et particulièrement à la fin des attaques israéliennes contre les civils de la bande de Gaza.

"Halte au génocide", pouvait-on notamment lire sur une pancarte déployée à cette occasion, alors que manifestants entonnaient divers chants de solidarité avec le peuple palestinien.

Pour rappel, l'armée israélienne mène une guerre destructrice contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, tuant au moins 24 620 personnes et en blessant 61 830 autres. Les bombardements intensifs et indiscriminés des forces armées israéliennes sur l'enclave palestinienne ont provoqué, jusqu’à présent, le déplacement de plus de 85% de la population de la bande de Gaza, selon l'Organisation des Nations unies (ONU) et les autorités palestiniennes.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA) a porté , vendredi, à l’attention de l’opinion publique que 344 Palestiniens avaient été tués en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, depuis le 7 octobre, faisant de 2023 l'année la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie.

Dans le cadre des actions pour stopper les massacres des Palestiniens en cours,Israël fait actuellement face à une procédure pour "Crime de génocide" intentée par l'Afrique du Sud à son encontre devant la Cour internationale de justice de l'ONU, à La Haye (Pays-Bas).

AA