Michel Beaugas, a déclaré à la presse que l’Exécutif a présenté aux partenaires sociaux, "une baisse généralisée des droits pour l’ensemble des salariés, de 25%" / Photo: AFP (AFP)

À la sortie de la réunion, le syndicat FO (Force Ouvrière), a dénoncé "une rupture du contrat social du pays"

Son représentant, Michel Beaugas, a déclaré à la presse que l’Exécutif a présenté aux partenaires sociaux, "une baisse généralisée des droits pour l’ensemble des salariés, de 25%".

"Ça veut dire que quand vous avez le droit aujourd’hui à 24 mois d’indemnisation, ça ne sera plus que 18 mois”, a-t-il détaillé soulignant que pour les salariés seniors, qui verraient leur contrat de travail se terminer après le 1er février 2023, (…), ils ne pourront plus bénéficier que de 27 mois au lieu de 36 mois d’indemnisation.

Pour Denis Gravouil, représentant la CGT (Confédération générale du travail), "le gouvernement n’a qu’une priorité, c’est de taper sur les travailleurs, les obliger à accepter des emplois précaires (…), et faire des économies de 11% de baisse des droits au chômage concentrées sur les fins de droits".

Dans le détail, la réforme, jugée "totalement inacceptable" par la CGT, se décline en deux options.

Si le taux de chômage du pays est inférieur à 9%, la baisse de 25% de la durée d’indemnisation s’appliquera automatiquement.

Néanmoins, en cas de passage au-delà de 9% ou d’une augmentation de 0,8% sur un trimestre, la durée d’indemnisation reviendra au niveau actuel et ne sera pas baissée.

AA