Ces organisations, parmi lesquelles des syndicats de gauche, des associations de défense des droits, Amnesty International et Greenpeace, appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités et à trouver des solutions concrètes pour mettre un terme aux violences.
Elles ont également préconisé "une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement".
Une loi introduite en 2017, assouplissant les règles d'utilisation des armes à feu par la police, aurait besoin d'être abrogée, ont-ils ajouté.
Soulignant le racisme systémique qui sévit au sein même de la société française, les organisations ont également dénoncé les "politiques discriminatoires" à l'encontre des quartiers populaires.
Le mouvement de protestation a débuté la semaine dernière, lorsqu'un policier a abattu Nahel M., 17 ans, d'origine algérienne, lors d'un contrôle routier à Nanterre, en banlieue parisienne, au motif que le jeune homme aurait ignoré les injonctions qui lui étaient faites de s'arrêter.
Le policier, auteur du coup de feu mortel, a été placé en détention provisoire et mis en examen pour homicide volontaire.
Les manifestations ont débuté à Nanterre et se sont rapidement étendues à d'autres villes, notamment Lyon, Toulouse, Lille et Marseille.
