Il a évalué la réunion tripartite avec ses homologues russe, Vladimir Poutine, et iranien, Ebrahim Raïssi.
Le président Erdogan a souligné qu'une "éventuelle opération [dans le nord de la Syrie] sera toujours dans l'agenda de la Turquie tant que ses préoccupations de sécurité nationale ne seront pas éliminées".
Dans ce contexte, il a critiqué la position adoptée par les États-Unis.
"Les États-Unis doivent quitter l'est de l'Euphrate. C'est ce qui ressort du processus d'Astana, car ce pays nourrit les groupes terroristes dans cette zone, a-t-il insisté. Nous voulons voir la Russie et l'Iran à nos côtés dans notre lutte contre les groupes terroristes en Syrie. Ils doivent nous fournir le soutien nécessaire."
Guerre en Ukraine
Le président Erdogan a aussi commenté la guerre en Ukraine lancée par la Russie et les efforts déployés par Ankara pour y mettre fin.
"Poutine apprécie nos efforts, a-t-il affirmé. Il a proposé certaines choses intéressantes. Nous poursuivons notre solidarité concernant le gaz et la centrale nucléaire à Akkuyu."
