Elon Musk finalise le rachat de Twitter, licencie plusieurs dirigeants (Reuters)

"L'oiseau est libre", a-t-il écrit dans un message en référence au logo de Twitter, clin d'oeil à son intention de faire de Twitter une plate-forme réellement dédiée à la liberté d'expression en limitant la censure.

Le patron de Tesla compte cependant empêcher le réseau social de se faire l'écho de la haine et de la division, veut "mettre fin" aux comptes de spam, rendre publics les algorithmes utilisés pour mettre en avant les contenus.

Elon Musk n'a pas expliqué comment il comptait mettre ces annonces en pratique, ni qui dirigerait l'entreprise, alors qu'il a immédiatement limogé le directeur général de Twitter, Parag Agrawal, son directeur financier, Ned Segal, et la responsable des affaires juridiques, Vijaya Gadde, selon des sources au fait du dossier.

Elon Musk, qui envisage de supprimer des emplois, a précisé dans un long message publié jeudi qu'il n'avait pas racheté Twitter pour l'argent mais pour "pour tenter d'aider l'humanité, que j'aime".

Celui qui se décrit désormais comme "Chief Twit" (Crétin en chef-NDLR) dans son profil Twitter explique avoir racheté Twitter pour "permettre aux civilisations futures d'avoir un forum numérique commun où un large éventail de croyances pourront être débattues sainement sans recourir à la violence".

Pour autant Twitter ne peut "évidemment pas" devenir un espace sans aucune limite où tout pourrait être dit sans conséquence.

Ce rachat met fin à une saga débutée en avril, faite de nombreux rebondissements et dont l'issue restait incertaine.

Le titre Twitter a clôturé en hausse de 0,66% jeudi à Wall Street, à 53,70 dollars - légèrement en deçà du prix de l'offre d'achat d'Elon Musk, à 54,20 dollars.

L'action Twitter doit être retirée de la cote ce vendredi.

Reuters