Le président français Emmanuel Macron rencontre des ressortissants franco-israéliens à l'aéroport Ben Gourion / Photo: Reuters (Reuters)

Le président Emmanuel Macron est arrivé mardi à Tel-Aviv pour exprimer la "pleine solidarité" de la France avec Israël.

Le chef de l'Etat français s’efforcera aussi d’ appeler à "préserver les populations civiles" à Gaza tandis qu'Israël poursuit ses bombardements massifs avec l'objectif affiché de "détruire" le Hamas, a indiqué l'Elysée.

Il plaidera notamment pour une "trêve humanitaire" afin de permettre l'accès de l'aide à Gaza, sous blocus complet, et la sortie des otages pris par le Hamas lors de l'attaque, a ajouté la même source.

Macron s'entretiendra avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog ainsi que les chefs de l'opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, à Jérusalem.

Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu feront une déclaration à la presse à l'issue de leur entretien.

Le président a rencontré à Tel-Aviv les familles des Français ou des Franco-israéliens tués dans l'attaque du Hamas ou pris comme otages.

Au moins 30 ressortissants français ont été tués, le plus lourd bilan depuis l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice (86 morts) dans le sud de la France, et sept sont portés disparus.

Emmanuel Macron entend aussi "poursuivre la mobilisation pour éviter une escalade dangereuse dans la région", notamment entre le mouvement libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran, et Israël.

Le chef de l'État français proposera également de relancer un "véritable processus de paix" pour la création d'un Etat palestinien, avec en contrepartie l'engagement des pays de la région pour "la sécurité d'Israël".

Il aura à cette fin "vraisemblablement des échanges" avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants du Golfe, a indiqué l'Elysée.

Emmanuel Macron se rend en Israël après le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la Première ministre italienne Giorgina Meloni. Il a martelé qu'il effectuerait un tel voyage s'il pouvait être "utile" à la région.


AFP