Carnet de route 4: Kribi, ville à la saveur d’une île de beauté (Others)

Après plus de 800 km parcourus en voiture, depuis le début de l’escapade au Cameroun, une ville émerge au bord de l’océan. C’est une terre bien vivante.

On l’appelle la ville de l’eau en raison de son aspect paradisiaque et ses maisons sur pilotis qui bordent la mer. La ville de Kribi s’étire sur 20 km² entre ses deux eaux rivales à savoir le fleuve Lobé et l’Océan Atlantique. Ville historique et adorée des allemands à l’époque coloniale, Kribi fut administrée par l’Allemagne pendant de longues années jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

Très connu localement sous le nom de ville balnéaire, Kribi a su conquérir le cœur de nombreux visiteurs.

Un "plan Tarzan" y est, d’ailleurs, très en vogue. Un médecin s’est fait construire une chambre primitive sur pilotis et, d’autre part, des amoureux de la nature ont creusé des sortes de Hammams naturels.

Le visiteur peut siroter tranquillement le jus de coco, consommer de la noix et se prélasser dans des hamacs, caressé par une fraîche brise marine qui passe en permanence par là.

C’est une petite ville ensoleillée aux abords de l’océan Atlantique. Moment propice donc, pour se laisser envelopper par une chaleur ouatée et des parfums venus d’ailleurs.

Cette tranche de vie exotique marque l’ambiance et le décor de la ville pour compléter un sens profond de son bien-être. La douceur et la sérénité de Kribi est comme une note parfaite dans la mélodie de quiétude qui se joue en ces lieux.

De nombreuses routes sont en voie d’achèvement. La ville est occupée depuis son origine par le peuple Batanga que l’on retrouve aussi en Guinée Equatoriale et au Kenya.

Ce peuple a produit, autrefois, d’excellents rythmes de musique qui ont fait danser les Africains dans les années 70 du siècle dernier. C’était l’époque du célèbre groupe Benga Jazz Band.

Une histoire humaine longtemps taboue au Cameroun, l’histoire de quelques familles installées sur cette ville.

Près d’un siècle de vie en autarcie, sans rien accepter de l’extérieur. Et la modernité est venue bousculer leurs habitudes. Ils l’ont accepté en bons passionnés de la culture qui, pour eux, est un voyage.

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