Bruxelles : des sanctions intelligentes sur le pétrole russe (AFP)

"Nous travaillons sur un sixième paquet de sanctions et nous envisageons de recourir à une sorte d'embargo sur le pétrole. Lorsque nous imposons des sanctions, nous devons le faire de manière à amplifier les pressions sur la Russie tout en minimisant les dommages collatéraux qui pourraient nous frapper", a déclaré Valdis Dombrovskis au Times.

Le vice-président de la Commission européenne a indiqué que les détails des sanctions pétrolières n'avaient pas encore été décidés, mais qu'une sortie progressive du pétrole russe ou l'imposition de droits de douane sur les exportations au-delà d'un certain plafond de prix pourraient en faire partie, rapporte le journal.

L'Ukraine et certains pays membres de l'UE, comme la Pologne ou la Lituanie, souhaitent une interdiction du pétrole et du gaz russe, là où l'Allemagne ou la Hongrie s'opposent à un embargo immédiat sur le pétrole.

Le pétrole et les produits pétroliers ont représenté plus d'un tiers des recettes d'exportation de Moscou l'année dernière.

Actuellement, l'Europe dépense environ 450 millions de dollars (416 millions d'euros) par jour pour le pétrole brut et les produits raffinés russes, environ 400 millions de dollars par jour pour le gaz et environ 25 millions de dollars pour le charbon, selon le cercle de réflexion Bruegel.

Reuters