Altun: lutter contre la propagande terroriste est une priorité de la Turquie (AA)

"L’une de nos priorités est de lutter contre la propagande terroriste, de renforcer notre sécurité nationale et de prévenir les tragédies humanitaires dans différentes zones géographiques", a-t-il déclaré durant la cérémonie d’ouverture de Forum du journalisme de guerre organisé par l’agence de presse turque Agence Anadolu, en partenariat avec la Direction des communications de la présidence turque.


M. Fahrettin Altun a insisté sur les difficultés rencontrées par les journalistes dans les zones de crise, ajoutant qu’il est nécessaire d’assurer une formation de qualité à ces reporters afin d’éviter la désinformation ou encore la manipulation, éléments susceptibles de favoriser l’enlisement dans les conflits.

Ces périodes de guerre et de crise sont les périodes "les plus opportunes" à la manipulation, aux opérations de perception et à la désinformation selon M. Altun.

"Journalisme de paix"

Il est nécessaire, à ses yeux, de remplacer la notion de "journalisme de guerre" par celle de "journalisme de paix", a-t-il précisé, ajoutant que le travail des journalistes reste l’un des moyens les plus efficaces pouvant contribuer à un retour au calme en période de crise.

M. Le directeur a ajouté qu'il ne fallait pas ignorer que le journalisme de guerre est également de nature à susciter une prise de conscience globale des problèmes humanitaires dans différentes régions. "Je considère que les journalistes qui oeuvrent dans le cadre du ‘journalisme de paix’ sensibilisent le public mondial à la tragédie subie par les migrants soumis aux traitements inhumains de la Grèce" a-t-il insisté.

M.Altun a souligné que la Turquie est exposée à la propagande terroriste, précisant que le pays fait un effort intense pour contrer ladite propagande à l'échelle nationale et internationale.

Il a également remercié l'Agence Anadolu pour avoir diffusé des informations et des images sur la lutte de la Turquie contre le terrorisme, la guerre entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie et la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

500 journalistes formés

Le président directeur général d’AA, Serdar Karagoz, a souligné que l’agence accorde un grand intérêt au journalisme de guerre et qu’elle organise depuis une décennie des sessions de formation ayant permis à plus de 500 journalistes de guerre de plusieurs pays d’acquérir des notions nécessaires à l’exercice de leur métier.

15 journalistes internationaux, qui avaient auparavant reçu une formation de correspondant de guerre à l'agence, de Géorgie, du Pakistan, d'Éthiopie, d'Albanie, d'Azerbaïdjan, d'Ukraine, du Nigéria, d'Algérie, du Tchad, du Kenya, de Sarajevo et du Kirghizistan ont participé au forum.

Les participants ont échangé sur plusieurs thèmes, notamment "changer les conditions de conflits et de journalisme de guerre", "les journalistes de guerre en Turquie" ou encore "la communication globale en période de guerre".

TRT Français et agences