Sommet de l’OCS: l'Iran en devient membre permanent, Erdogan rencontre Aliyev (Reuters)

Hossein Amir Abdollahian, le ministre iranien des Affaires étrangères, a annoncé, dans un tweet, publié mercredi soir, avoir signé toutes les dispositions du document quelques heures seulement avant le début du Sommet de Shanghai qui se tient en ce moment en Ouzbékistan.

"Nous sommes maintenant entrés dans une nouvelle phase de coopération économique et commerciale et d'énergies renouvelables", a ajouté le diplomate qui relève les félicitations de M. Zhang Ming, Secrétaire général de l’organisation. Ce dernier a, en effet, complimenté l’Iran au titre de membre permanent en qualifiant cette adhésion de “développement important”.

En juin 2005, l'Iran avait obtenu le statut "d'observateur" au sein de l'organisation alors même que son statut de membre permanent n’a été approuvé au Sommet du Tadjikistan qu’en septembre de l'année dernière.

Erdogan rencontre Aliyev

Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, se sont réunis en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai.

Le président turc doit également rencontrer, vendredi, son homologue russe Vladimir Poutine. Il devrait également s'adresser aux délégations présentes au sommet et assister à des réunions bilatérales en marge de l'évènement.

C’est la première fois, depuis 2012, que la Turquie, par la présence de son président participe à ce genre de réunions, à un tel niveau politique. C’est cette année-là en effet que le pays a été élevé à la dignité de “partenaire de dialogue” au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai.

C’est Samarkand, la capitale ouzbèke, qui accueille le Sommet de l'organisation les 15 et 16 septembre courant, en présence de nombreux chefs d'Etat et d'observateurs.

Créée en juin 2001, l'Organisation de coopération de Shanghai comprend maintenant neuf pays (La Russie, la Chine, le Kazakhstan, Kirghizistan, le Tadjikistan, le Pakistan, l'Inde, l'Ouzbékistan et dernièrement l’Iran), tandis que la Turquie est, rappelons-le, devenue un "partenaire de dialogue" au sein de l'organisation, en 2012.

AA