Les célébrations du nouvel an en Ouganda font au moins 10 morts / Photo: AFP (AFP)

Les victimes se trouvaient dans une foule qui s'est entassée dans un petit passage pour assister aux feux d'artifice à l'extérieur du centre commercial Freedom City, au sud de Kampala.

Selon un porte-parole de la police, Fred Enanga, le public s'est retrouvé dans ce goulot d'étranglement car les organisateurs de la soirée avaient fermé quatre autres points de sortie. Les enquêteurs cherchent à savoir si le drame a été causé par leur "négligence", a-t-il ajouté.

"Nous avons arrêté le promoteur de ce concert du Nouvel An" et "recherchons activement d'autre organisateurs et promoteurs" de l'évènement, a-t-il expliqué à la presse.

"Le public n'avait qu'un seul point d'entrée et de sortie. Du coup, plusieurs victimes se sont retrouvées prisonnières dans cet étroit passage", a-t-il expliqué, la plupart âgées de 10 à 20 ans.

Les autorités avaient fait état de neuf morts dans un premier bilan donné dimanche. Le promoteur arrêté est un organisateur de grands festivals bien connu à Kampala.

En 2009, une personne avait été tuée et trois autres blessées, dans une bousculade devant un parc d'attractions à Kansanga, une ville proche de Kampala.

Ces célébrations du Nouvel An en Ouganda, pays d'Afrique de la région des Grands Lacs, étaient les premières depuis trois ans, après des restrictions dues à la pandémie de Covid-19 et à des problèmes sécuritaires.

AFP