Erdogan reçoit le Prix Europe de l'OMS pour l'action humanitaire d'Ankara en faveur des Palestiniens
Hans Kluge, Directeur régional de l'OMS pour l'Europe, remet le prix à Recep Tayyip Erdogan lors du 11e Congrès médical mondial turc à Ankara
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reçu mercredi le Prix Europe de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'action humanitaire de la Türkiye en faveur des Palestiniens et son rôle dans l'organisation des évacuations médicales depuis Gaza.
Ce prix lui a été remis par Hans Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe, lors du 11e Congrès médical mondial turc à Ankara.
Dans son discours, M. Erdogan a critiqué le silence de la communauté internationale face à la destruction d'hôpitaux et aux meurtres de patients, de soignants et de nourrissons à Gaza ces deux dernières années.
"Il sera certainement difficile pour le monde de se détacher de cette réalité où, pendant deux années entières, il est resté spectateur face aux bombardements d'hôpitaux à Gaza et à la mort de patients, de soignants, d'enfants et même de bébés innocents en couveuse", a-t-il déclaré.
Erdogan a ajouté que le monde deviendrait un "paradis" le jour où l'humanité partagerait la joie collective de sauver une vie et célébrerait la naissance de chaque nouveau-né comme un bonheur en soi. "C'est précisément ce à quoi nous œuvrons", a-t-il insisté.
Le directeur de la communication de la présidence turque, Burhanettin Duran, a également salué ce prix affirmant que cette reconnaissance “témoigne de la diplomatie humanitaire de la Turquie, façonnée par la vision de notre président”.
“Malgré la gravité de la situation à Gaza, la poursuite de l'aide humanitaire, le bon déroulement des évacuations médicales et la possibilité de faire entendre la voix des opprimés ont été rendus possibles grâce au suivi personnel, à la volonté et au leadership de notre président. Son engagement humanitaire constant envers la cause palestinienne continue d'avoir un impact considérable, tant dans la région que sur la scène internationale”, a-t-il écrit sur Nsoysyal.