Budget de la Sécurité sociale: retour à l’Assemblée, grève des médecins à partir du 5 janvier
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient la semaine prochaine en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, provoquant l’ire des professionnels de la santé qui appellent à la grève.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, après l’échec des discussions entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire. Le gouvernement vise un budget resserré, avec l’objectif de limiter le déficit autour de 20 milliards d’euros, contre les 24 milliards inscrits dans la précédente version du texte.
Mais alors que le débat parlementaire reprend, la contestation monte du côté des professionnels de santé. L’ensemble des syndicats de médecins libéraux généralistes comme spécialistes dénoncent un projet jugé “dangereux” pour l’avenir de leur exercice. Ils fustigent notamment la réforme des tarifs, la taxation accrue des dépassements d’honoraires et les modifications envisagées de la convention médicale, autant de mesures qu’ils considèrent comme une remise en cause directe de leur modèle économique.
Face à ces évolutions, les organisations syndicales appellent à un mouvement de grève à partir du 5 janvier. Elles invitent les cabinets médicaux à suspendre leurs consultations et alertent sur les conséquences pour les patients, évoquant une mobilisation “sans précédent” dans la médecine de ville. Les établissements privés pourraient également être touchés par le mouvement.
Lourdes conséquences
Si la grève se concrétise, l’impact pourrait être profond : fermeture des cabinets, suspension des consultations, reports massifs de rendez-vous, perturbations des soins en ville avec un risque très sérieux pour l’accès aux soins, notamment dans les territoires ruraux ou déjà fragiles.
Pour les praticiens, c’est une question de survie de maintenir un modèle de médecine libérale viable, capable de garantir la liberté d’installation, des honoraires décents et la continuité des soins.
Pour le gouvernement, c’est un problème budgétaire et politique, faire passer le PLFSS 2026 sans concessions risquerait de provoquer une crise majeure du système de soins, mais céder à toutes les demandes pourrait compromettre l’équilibre des comptes publics.
Alors que le gouvernement entend faire adopter rapidement le budget de la Sécu, la confrontation avec les médecins libéraux s’annonce comme un test majeur, dans un contexte de tensions financières et de difficultés croissantes d’accès aux soins.
Un bras de fer aux lourdes conséquences — pour le système de santé et les patients
Si la grève se concrétise, l’impact pourrait être profond : fermeture des cabinets, suspension des consultations, reports massifs de rendez-vous, perturbations des soins en ville — avec un risque très sérieux pour l’accès aux soins, notamment dans les territoires ruraux ou déjà fragiles.
Pour les praticiens, c’est une question de survie : maintenir un modèle de médecine libérale viable, capable de garantir la liberté d’installation, des honoraires décents et la continuité des soins.
Pour le gouvernement, c’est un casse-tête budgétaire et politique : faire passer le PLFSS 2026 sans concessions risquerait de provoquer une crise majeure du système de soins, mais céder à toutes les demandes pourrait compromettre l’équilibre des comptes publics