L'Ukraine devrait pouvoir accéder au site de l'explosion en Pologne, dit Varsovie (Others)

Une enquête est actuellement conduite pour déterminer l'origine du tir de missile, sous la direction de la Pologne et des Etats-Unis.

L'Otan et les autorités polonaises ont estimé mercredi que l'explosion était vraisemblablement due à un tir de missile de la défense antiaérienne ukrainienne, rien n'indiquant qu'il s'agissait d'une attaque délibérée.

Le président ukrainien Volodimir Zelensky affirmait mercredi n'avoir aucun doute sur le fait que ce missile n'était pas ukrainien et a demandé à ce que les Ukrainiens puissent prendre part à l'enquête conjointe et accéder au site de l'explosion.

"Si nos hôtes ukrainiens veulent voir le site de l'investigation, nous serons en mesure de leur montrer, tout comme on me l'a montré", a dit Andrzej Duda à l'issue d'une visite à Przewodow.

"En ce qui concerne la participation à l'enquête et l'accès aux documents et aux informations, cela requiert des provisions spécifiques dans les traités, le droit international, les accords internationaux", a-t-il ajouté sans autres détails.

Le chef de l'Etat polonais a également déclaré que les enquêteurs n'avaient trouvé aucun élément signalant la présence d'un deuxième missile en territoire polonais, alors que des premières informations de presse sur l'incident évoquaient deux projectiles.

Jakub Kumoch, un conseiller du président, a déclaré que les Ukrainiens devraient pouvoir accéder au site de l'enquête rapidement si les Américains n'emettent pas d'objection.

Il a ajouté que les autorités polonaises étaient en possession d'images montrant l'explosion. Il a ajouté qu'il était possible de déterminer l'origine du tir de missile grâce aux débris retrouvés sur le site, à la profondeur du cratère et à la quantité de carburant utilisée.

La Pologne estime que le missile tiré était un S-300 de fabrication soviétique, utilisé à la fois par la Russie et l'Ukraine.

Cette explosion en Pologne est survenue au terme d'une journée marquée par une pluie de missiles tirés par la Russie sur l'Ukraine.

Reuters