Chine (Others)

Bien que le nombre de cas soit pratiquement à son plus haut niveau depuis le début de la pandémie il y a trois ans, les autorités chinoises on tété contraintes de revoir leur politique de test et de confinement systématiques, qui pèse sur l'économie en plus de provoquer un mécontentement croissant.

Dans le sud du pays, la municipalité de Shenzhen a annoncé qu'elle n'exigerait plus de test négatif pour accéder aux transports publics ou aux parcs, suivant l'exemple de villes comme Chengdu et Tianjin.

Beaucoup de centre mobiles de tests ont été fermés à Pékin, ceux-ci n'étant plus requis pour aller dans certains magasins comme les supermarchés et, à partir de lundi, emprunter le métro. Un test négatif reste exigé pour aller au bureau.

Si certains Pékinois se sont réjouis sur les réseaux sociaux de la disparition progressive des tentes dans lesquelles les tests sont effectués, d'autres se plaignent que les centres restants soient pris d'assaut par les personnes qui en ont encore besoin, avec des queues de plusieurs heures.

Fierté du président Xi Jinping, la politique de "zéro Covid" a atteint ses limites sur fond de net ralentissement économique et d'impatience de la population alors que le reste du monde s'est plus ou moins habitué à vivre avec le virus.

Sans officiellement y renoncer, les autorités ont commencé à assouplir cette politique ces dernières semaines après des manifestations sans précédent depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2012, et peut-être même depuis le soulèvement sur la place Tiananmen à Pékin en 1989, réprimé dans le sang.

Les forces de sécurité étaient encore très visibles samedi dans certains quartiers de Pékin et Shanghai pour empêcher toute nouvelle manifestation.

Le pouvoir devrait annoncer prochainement de nouvelles mesures d'assouplissement de la politique de tests, et permettre aux personnes positives et cas contact de s'isoler à domicile sous certaines conditions, a déclaré cette semaine à Reuters une source au fait du dossier.

Des responsables européens ont déclaré jeudi à l'issue d'un entretien avec Xi Jinping que le président chinois leur avait dit que le variant Omicron, désormais majoritaire en Chine, permettait un tel assouplissement.



Reuters