Le groupe de résistance palestinien Hamas a déclaré que les négociations menées dans la capitale qatarie Doha en vue de parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d'échange de prisonniers avec Israël étaient "positives et sérieuses".
"Il est possible de parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d'échange de prisonniers si l'occupation (israélienne) cesse d'imposer de nouvelles conditions", a-t-il ajouté dans une brève déclaration.
Les médias égyptiens avaient précédemment fait état d'"efforts intensifs" de la part de l'Égypte et du Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël.
Sur le point d’un accord
Lundi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a fait savoir qu'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers était sur le point d'être conclu avec le Hamas.
Cité par Army Radio M. Katz aurait déclaré, lors d'une réunion à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset “Nous sommes plus proches que jamais d'un accord significatif". ,.
Ces derniers jours, les médias israéliens ont fait état de "progrès" dans les négociations indirectes avec le Hamas en vue de parvenir à un accord.
Une délégation israélienne de l'agence de renseignement extérieur (Mossad) et du service de sécurité générale (Shin Bet) se trouve actuellement au Qatar pour faire avancer un accord d'échange d’otages avec le mouvement Hamas, a rapporté mardi soir la chaîne israélienne Channel 14.
Le Qatar n'a fait aucune déclaration sur les négociations entre le Hamas et Israël.
Guerre génocidaire
Israël, qui, selon des groupes de défense des prisonniers, détient plus de 10 000 Palestiniens dans ses prisons, estime qu'il y a environ 100 prisonniers israéliens à Gaza. Le Hamas affirme que 33 otages israéliens ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes aveugles à Gaza.
Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ont jusqu'à présent échoué en raison du refus du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de mettre fin à la guerre, lancée le 7 octobre 2003, qui a tué jusqu’à présent plus de 45 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions à Gaza.