Au moins 200.000 civils vivent encore dans les territoires de la région de Donetsk (Reuters)

Dans un message diffusé en début de nuit, le président ukrainien a ajouté que les centaines de milliers de personnes toujours présentes dans les zones de combat dans l'ensemble de la région du Donbass devaient partir.

"Plus des personnes quitteront aujourd'hui la région, moins l'armée russe aura le temps de les tuer", a-t-il dit, ajoutant que les habitants recevraient des indemnités.

"Beaucoup refusent de partir, mais il faut quand même le faire", a ajouté Volodymyr Zelensky. "Si vous en avez l'occasion, parlez s'il vous plaît à ceux qui sont encore dans les zones de combat dans le Donbass. Essayez de les convaincre qu'il est nécessaire de partir."

Citée par plusieurs médias ukrainiens, la vice-Première ministre ukrainienne Irina Verechtchouk a déclaré que l'évacuation devrait avoir lieu avant l'hiver, car les réserves en gaz naturel de la région ont été détruites.

La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l'évacuation obligatoire pour toute la population du Donetsk, l'une des deux régions administratives du bassin industriel du Donbass où la Russie gagne du terrain.

Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.

Au moins 200.000 civils vivent encore dans les territoires de la région de Donetsk qui ne sont pas sous occupation russe, selon une estimation des autorités ukrainiennes.

Les frappes russes sur les villes de la région font pratiquement tous les jours des victimes dans la population civile. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée ukrainienne a fait état de frappes d'artillerie russes notamment à Bakhmout et Kramatorsk, près de la ligne de front.

Agences